Pointe de Bilfot
îlots solitaires et solidaires dans la tempête, vestige des côtes battues par les vents d'ouest ou du nord. Entre l'océan proche et la mer qui les absorbe.
Pour un goût de solitude et d'isolement, pour se réfugier loin du monde habituel, comme un Robinson. Pour respirer le temps d'une heure l'appel du large ou simplement de la falaise. En bas, la plage est préservée, nul n'y vient si ce n'est le pêcheur aguéri, l'aventureux voilier qui ne craint ni les rochers, ni le vent.
Paradis originel, ou rêve de sauvage, l'île déserte raconte une histoire entre repli et liberté. Eden isolé entre âpreté et sentiment d'espace, la contempler de loin c'est pas mal... ça fait rêver et ça donne du sens aux cauchemards de naufragé. Y méditer, ou s'y ennuyer, observer l'austérité, toucher l'emprisonnement, espérer la beauté des vagues ou le lever du soleil, attendre la fin du jour et la lumière du phare.
Bon! Je crois que celles-ci sont trop petites, comme la planète du Petit Prince, avec une sorte de volcan prêt à se réveiller!
En plus pas la moindre rose!
Les maisons ont un air tristounet, le soleil a quité la Pointe de Bilfot, mais l'histoire ne fait que commencer.
Pointe de Bilfot (Côtes d'Armor)